LILIAN LASLANDES UN GRAND MONSIEUR DU FOOT FRANCAIS
MERCI ET BRAVO
JAI ADORE
ET J ADORE ......ENCORE
15/12/2007
Laslandes : «Une carrière accomplie»
Dans l'émission Match après Match, l'attaquant des Aiglons explique les raisons de sa longévité et évoque la vie du groupe niçois.
A 36 ans, Lilian Laslandes sera à la pointe de l'attaque de l'OGC Nice pour affronter l'Olympique lyonnais, samedi (17h10) à Gerland
. Sur les terrains depuis la saison 1991, le Bordelais a joué à Auxerre, Bordeaux, Bastia et connu de courtes expériences à l'étranger (Cologne, Sunderland).
, le grand blond envisage sérieusement de prolonger une saison supplémentaire et rêve de jouer l'Europe avec le Gym.
« Lilian Laslandes, qu'est-ce qui vous fait encore courir, à 36 ans ?
L'envie, bien sûr, sinon j'aurais arrêté depuis un petit moment ! Et puis il y a l'ambiance dans l'équipe, sa solidarité sur le terrain et en dehors, et ça c'est quelque chose qui me plaît, et qui continue à me motiver.
N'y a-t-il pas des matins où vous n'avez pas envie d'aller à l'entraînement ?
Si, ça arrive. Dans ce cas, je vais voir le coach et on gére en discutant. J'ai aussi un programme un peu aménagé qui me convient. Surtout, je connais bien mon corps et les doses d'entraînement qu'il me faut.
Plus jeune, cela vous est-il aussi arrivé de traîner les pieds avant un entraînement ?
Ah oui, ça c'est clair ! Mais une fois dans le groupe, quand on commence à rigoler dans le vestiaire, que l'on entre sur le terrain pour toucher le ballon, ça repart. Même si, aujourd'hui, je mets peut-être un quart d'heure de plus pour m'échauffer. Et puis voyez le soleil qu'il y a ici, le métier que l'on fait, il n'y a pas de raison de se plaindre.
Nice n'est-elle pas une équipe de votre génération où le vestiaire joue plus aux cartes qu'à la console de jeux ?
Pas totalement. Les anciens jouent plus aux cartes, mais les jeunes ici jouent aussi à la Playstation. Le plus important est que tout le monde peut se rassembler autour d'un repas. Ce sont des occasions d'apprécier les qualités humaines de chacun. Ces petites choses font que sur le terrain, on a envie de se donner un peu plus pour les autres. Les résultats sont là pour le moment mais sans cette cohésion le Gym n'en serait pas là.
Goûtez-vous spécialement chacun des moments de la saison en vous disant qu'ils pourraient être les derniers de votre carrière professionnelle ?
Non. Si on me demandait aujourd'hui si j'ai envie de continuer, je dirais oui. Avec le président (de Nice), on s'est laissé 6 mois pour prendre une décision. Je ne sais pas ce qui peut se passer pendant ce laps de temps. Sachant que d'autres éléments en dehors du terrain entrent en ligne de compte. J'ai une famille, mes petites grandissent... Mais pour l'instant, je ne réfléchis pas trop à ces questions. Quand je rentre sur le terrain, j'ai toujours la même envie.
Y a-t-il a des choses que vous voudriez accomplir avant de mettre un terme à votre carrière ?
Si j'avais le bonheur de continuer une année supplémentaire, j'aimerai bien goûter à un match de Coupe d'Europe. Ici, au Stade du Ray. Bien sûr, la fin de saison est encore loin et peut-être que nous ne tiendrons pas la distance, mais je pense que nous sommes capables de rester dans les 6 ou 7 premiers. Si on pouvait vivre ça, ce serait pas mal.
Quel bilan - provisoire - faites-vous de votre parcours ?
Il y a eu des très bons moments. J'ai été champion de France deux fois, remporté deux Coupes de France, joué des matches de Ligue des Champions. J'ai goûté aussi au maillot de l'équipe de France, même si c'était juste des remplacements. Et j'ai marqué un peu partout. Pour moi, c'est une carrière accomplie.
Je me suis fait plaisir, j'ai donné des émotions à ma famille, à mes proches, et c'est ce que je recherchais en faisant du football.»