L ARTICLE DU JEUDI 3 SEPTEMBRE 2009

Après Léon Galli,c'est au tour de Didier Camizuli d'etre remercié par le SO Cassis-Carnoux.Jean-Louis Bérenguer lui succède

CAMIZULLI:"Je suis soulagé"
Déjà menacé la saison dernière,le duo Galli-Camizulli s'était séparé:le premier nommé partait entrainer Marignane alors que le second prenait seul les commandes de Cassis-Carnoux.Une succession difficile,mais que Camizulli comptait bien gérer.Hélas les résultats n'ont pas suivi,et au bout de cinq matchs,le couperet est tombé:Didier Camizulli est limogé.
J.Claude FISHER:"Je ne veux pas la guerre."
Une décision cruelle et,semble t-il ,expéditive:l'équipe toute jeune ne méritait t'elle pas un temps d'adaptation?
Jean Louis Bérenguer,le successeur ,avait demandé d'attendre le mois de septembre,et comme il le souligne:
"J'ai donné mon avis ,mais je ne dirrige pas le club,la décision est prise,on m'a demandé d'assurer la succession,je le fais c'est tout".
Le président Jean-Claude FISHER reste très réservé sur l'affaire,mais nous confie:
"Je ne veux pas entrer dans une polémique Fisher contre Camizulli.Nous avons pris cette décision après maintes réflexions.L'équipe a pris deux points en cinq matches,les chiffres sont éloquents."
Sont ce uniquement les mauvais résultats qui ont abouti a cette decision.
Le président est clair:"Non,d'autres facteurs sont intervenus ,mais je ne m'étalerai pas dessus.Comme je l'ai deja dit,je ne veux pas la guerre,on en restera la".
Didier Camizuli:"Un club dirrigé par des incompétents".
Et Jean Claude Fisher de rajouter:
"Par contre,les joueurs ont tout mon soutien,et je leur garde une entière confiance ,pour la suite du championnat".
De son coté,Didier Camizulli ne mache pas les mots:
"Je suis content de quitter un club,dirrigé par des gens incompétents.Peu importe les bons ou les mauvais resultats pour eux,ils voulaient ma tete et voila!Comment peut on vouloir virer un entraineur apres les matchs que nous avons fait?Tous les clubs que nous avons rencontrés nous ont félicités.Comme Léon Galli, je suis traité comme un malpropre.Si aujourd'hui Cassis-Carnoux existe,c'est grace à Léon et moi.Plusieurs joueurs voulaient partir en fin de saison,ils sont restés pour moi et j'ai rebati une équipe compétitive.Vous verrez :elle finira 5eme ou 6ème du Championnat,et comme remerciements ,c'est la porte.Mais je vous avoue que je suis soulagé".
Cassis-Carnoux tourne désormais la page Camizulli:Jean-Louis Berenguer doit désormais s'attacher a remonter ses troupes,et pas plus tard que vendredi,avec la réception de Rouen.
ROBERT ZARAGOZA