AVANT D AFFRONTER EXCUSEZ DU PEU HOLLANDE ET ITALIE
SURTOUT UN VENDREDI 13 JE LE SENS PAS CE BOUILLON
QU ON VA PRENDRE
2002 BIS REPITITA
RAYMOND SORT NOUS DE CETTE ME.DE
« Raymond, quel visage aura l'équipe de France face aux Pays-Bas ?
Je ne suis pas devin. Je ne sais pas. J'espère qu'on sera rayonnants, bien, euphoriques... J'attendrai demain pour vous dire comment on a été. Ce sera plus facile...
A quoi vous attendez-vous ?
A une marée orange dans les tribunes. Il faudra faire une poche de résistance...
Hier, vous avez déclaré être honnête en révélant que vous aviez quatre incertitudes. Où en êtes vous aujourd'hui ?
J'ai onze certitudes ; je suis très honnête...
Combien de changements, alors, par rapport à la Roumanie ?
Je peux être honnête jusqu'à un certain niveau...J'ai fait un effort surhumain en vous donnant quatre incertitudes. Vous saurez tout demain. Sauf ceux qui regardent nos entraînements avec des jumelles...
Etes-vous un entraîneur superstitieux ?
Je ne suis pas superstitieux. Ca porte malheur ! (Rires)
Avez-vous eu une explication avec Gallas ?
Ce n'est pas une explication. On a discuté comme on le fait après chaque match. J'ai vu les joueurs, j'ai vu le groupe ; il n'y a rien d'anormal. Si je peux le faire à chaque match et que les joueurs ont cette envie, c'est tant mieux... Il n'y a qu'après le tout dernier match qu'on ne se parlera pas si les joueurs n'en n'ont pas envie.
«Trop de tranquillité nuit»
Comme ce fut le cas au Mondial 2006, le danger peut-il être un moteur ?
Le danger, la crainte sont toujours un moteur pour un athlète de haut niveau. Trop de tranquillité nuit. Pour aborder un match, c'est logique. Mais cette crainte, on l'a depuis six mois. On se dit qu'on est dans un groupe où on ne va pas se balader. L'angoisse, la crainte, le respect de l'adversaire font qu'on reste dans le doute, quels que soient nos certitudes.
Y aura-t-il 23 joueurs opérationnels ?
Il y aura 23 joueurs aptes à faire des débuts, des fins ou des bouts de matches.
Un match nul face aux Pays-Bas vous dérangerait-il ?
Je ne sais pas
. Il y a un match à dix-huit heures qui peut avoir une incidence pour les Hollandais et pour nous. On sera lié à celui-là d'une manière ou d'une autre. Mais l'idée, c'est : faisons d'abord notre match. C'est plus judicieux que de calculer. Et les Italiens comptent mieux que nous !
Etes-vous déçu par le comportement du public français ?
Non. Il y a une culture avec laquelle on ne peut pas lutter. Je ne vais pas me battre contre des moulins à vent. Les structures de certains pays permettent aux supporters, aux Néerlandais par exemple, d'être 15 000 au stade. Il y a un vrai travail à faire avec l'équipe de France. Il faut amener cette culture du soutien à l'équipe nationale. C'est en marche, ça vient petit à petit, par des messages aux supporters. Mais ca viendra si on fait aussi des efforts de notre côté. A-t-on tout fait pour qu'il y ait 20 000 supporters de la France ? Ce n'est jamais à sens unique. Posons-nous des questions dans les deux sens.
Vous semblez avoir l'esprit plus taquin depuis quelques jours...
Avant France - Roumanie, on ne savait pas où on mettait les pieds. Là, ça y est, je suis dans l'action. je suis plus
détendu parce que l'action me détend. On est en plein dedans !
Ça vous ennuie qu'on évoque toujours avant tout les qualités défensives de l'équipe de France ?
Tant qu'on parle de nos qualités, ça me va bien. C'est à la fin de la bataille qu'on fera les comptes. On a cette base, défensive. Les Hollandais ont la base inverse. On verra ce que ça donne. J'ai envie de voir tout ça ; je suis pressé !»
ON
EST MORTS ...IL A PAS VOULU NOUS LE DIRE
MAIS ENTRE LES LIGNES IL A DIT CA MOI JE LAI LU