PAYS-BAS /RUSSIE QUART DE FINALE

BO QUART ENTRE DEUX GROSSES EQUIPES ET
LA HOLLANDE QUEL BANC

MICHEL HIDALGO Pays-Bas-Russie
«Là, c’est beaucoup plus difficile qu’on ne le pense. Tout le monde va dire les Pays-Bas car ils ont montré beaucoup jusqu’à présent. Mais, la Russie est en train de monter en puissance avec des joueurs comme Arshavin ou leur attaquant Pavlyuchenko. Ce sera serré mais je mise peut-être sur l’expérience des Pays-Bas. Déjà, à l’époque de l’union soviétique, les Russes avaient des équipes pour gagner les compétitions mais ils leur manquaient la rage de vaincre.»

Marco Van Basten est déçu, forcément, après l'élimination de ses troupes en quart de finale de l'Euro, contre la Russie (1-3 a.p.). Mais, plus que le score, c'est surtout la manière avec laquelle son équipe a été dominée qui le laisse songeur. «Aujourd'hui, on n'était pas dans un grand jour, a-t-il avoué. On n'est jamais entré dans le match, et à vrai dire, on ne l'a pas vraiment joué. Le 0-0 à la mi-temps tenait déjà du miracle. On n'a pas bien débuté, et on n'a pas joué au même niveau qu'au premier tour, même si les entrées de Van Persie et Affelay après le repos nous ont fait du bien. J'ai senti mes joueurs nerveux en première période».

Le sélectionneur néerlandais estime que ses joueurs ont avant tout pêché physiquement, surtout dans la prolongation. «A ce moment-là, on a eu des problèmes physiques. Nous n'étions plus performants, alors que les Russes ont terminé très fort en mettant deux beaux buts. Pourtant, on aurait dû être plus en forme qu'eux, puisqu'ils ont eu une semaine de moins pour récupérer». Quant à Arjen Robben, resté collé au banc, il s'est «blessé vendredi à l'entraînement». Mais c'est surtout pour Edwin van der sar que Van basten a éprouvé des regrets. «Pour son dernier tournoi international, il méritait d'aller plus loin. C'est un très grand gardien